Il fait froid. Quelques boules de neige - ou de glace - volent à travers la cour du collège. Peu à peu une musique se fait entendre, un accordéon. Quelques élèves, intrigués, vont à la rencontre de Samuel. Peu à peu l’espace atelier se remplit.
Nous voyageons ainsi ensemble pendant une heure, découvrant des ambiances, des histoires, des cultures... Tout en suivant cette « carte du tendre » que tracent les remarques des uns et des autres et déterminent le visionnage des séquences, notre regard s’attise.
Ce mardi 19 janvier, la glace a fondu.
La cour fait entendre des « Bonjour Samuel », alors qu’un nouveau voyage dans les rushes se projette. Principalement issus de rencontres effectuées dans l’enceinte du collège, les voix des uns et des autres intriguent. Des têtes curieuses se collent tout d’abord aux fenêtres avant de rejoindre la salle 132.
Une déambulation dans les regards face à la caméra, les questionnements quant à la présence d’un artiste, ici, au collège, le sens de cette récolte d’histoires d’amour. Une autre « carte » qui nous conduit vers la subjectivité du regard.